Fr. 2004. Drame psychologique de Safy Nebbou avec Claude Rich, Louisa Pili, Sandrine Bonnaire. Une fillette va chercher son grand-père à sa maison de retraite pour qu'il l'aide à retrouver sa grand-mère qu'elle n'a jamais connue. Touchante histoire de réconciliation au sein d'une famille minée par les secrets. Road movie tendre et parsemé d'humour, mené de façon alerte. Quelques transitions un peu abruptes. Réalisation discrète. Interprétation attachante. (sortie en salle: 22 décembre 2006)
Une fillette va chercher son grand-père à sa maison de retraite pour qu'il l'aide à retrouver sa grand-mère qu'elle n'a jamais connue. Touchante histoire de réconciliation au sein d'une famille minée par les secrets. Road movie tendre et parsemé d'humour, mené de façon alerte. Quelques transitions un peu abruptes. Réalisation discrète. Interprétation attachante. (sortie en salle: 22 décembre 2006)
Dans ce premier long métrage inspiré de ses souvenirs d'enfance, Safy Nebbou raconte une touchante histoire de réconciliation au sein d'une famille minée par les secrets. Structuré de manière assez subtile, malgré quelques transitions un peu abruptes, ce road movie au dénouement doux-amer aborde avec délicatesse divers thèmes tels la difficulté de vieillir, la négation de la mort et la transmission du plaisir de la lecture à travers les générations. Parsemé de touches d'humour - les scènes où un des résidents de la maison de retraite (le regretté Darry Cowl, très sobre) tente de camoufler l'absence du fugueur sont très réussies -, le film a le mérite d'éviter tout pathos. Et malgré la précocité de la petite héroïne, les auteurs évitent l'attendrissement béat. Assez discrète, hormis quelques prises de vue aérienne évocatrices, la réalisation laisse toute la place aux acteurs. Dotée d'une assurance tranquille qui force l'admiration, la jeune Louisa Pili forme un trio attachant avec les toujours excellents Claude Rich et Sandrine Bonnaire.
Texte : Louis-Paul Rioux
Bernard Achour - TéléCinéObs
Miracle: LE COU DE LA GIRAFE est un film grave, sobre, attentif, dont le scénario à tiroirs développe en outre une réflexion souvent poignante sur la filiation et le regret. Quant à la petite Louisa Pili, au diapason des deux grands acteurs qui l'entourent, eh bien, c'est une vraie comédienne.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
(...) un petit chef-d'oeuvre, une fleur d'apparence fragile mais au parfum puissant, servie par un scénario parfait, une gamine intelligente et délurée, et deux acteurs au plus haut de leur métier: Sandrine Bonnaire et Claude Rich. À voir séance tenante.
Michel Berjon - Les Fiches du Cinéma
Ce premier film est un peu trop timide et placide pour captiver vraiment. Il lui manque un style original, une personnalité plus marquée, pour nous enthousiasmer. Et pourtant... Voilà une histoire vraiment touchante, un portrait lucide, un récit élégant. Le simple fait de ne pas jouer la carte du cinéma postmoderne, malin et branché, est ici un gage d'humilité et d'honnêteté.
Françoise Audé - Positif
Pour l'illusion de vérité humaine, il y a une déferlante de situations convenues, l'accumulation de stéréotypes (...). Encore un premier film qui vise à l'identification "d'auteur" et qui a le calibre prime time du samedi soir. Comme quoi, l'attendrissant consensuel érigé en concept, la caméra enfouie dans la guimauve, de la girafe on glisse à l'autruche. Exit le réel. Et le cinéma.
Lisa Nesselson - Variety
An intelligently structured tale of discovery and regret affecting three generations, THE GIRAFFE'S NECK is a frequently funny, ultimately bittersweet look at the consequences of entrenched grudges and lingering spite. Pleasingly melancholy road movie is distinguished by an unexpected final twist and outstanding perfs by vet Claude Rich and non-smarmy moppet Louisa Pili.
Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaro
Le film de Safy Nebbou enveloppe les drames des adultes, mésententes, jalousies, séparations, rancoeurs (...), dans une histoire enfantine (...). Les deux aspects ne s'accordent pas toujours et les passages du réalisme au conte ne vont pas sans maladresses d'écriture. Mais il y a de jolis personnages, et surtout le tandem charmant de Mathilde et de son grand-père. (...) Et surtout, il y a Claude Rich, qui apporte au film sa présence mélancolique et facétieuse, merveilleusement aérienne.
Éric Galland - ROC
La richesse du sujet donne la matière à une direction d'acteurs efficace. Parfois conte et réalisme se mélangent, risquant l'incohérence, et quelques touches mélancoliques trop forcées, certains plans flirtant avec des émotions faciles. La photo est superbe, et la musique délicieuse, accompagnant à merveille la délicate interprétation de Claude Rich. Un régal.