Go to main content
5

Dans l'oeil du chat

Can. 2003. Thriller de Rudy Barichello avec Jean-Nicolas Verreault, Isabel Richer, Pierre Lebeau. Venu vider l'appartement de sa fiancée qui s'est suicidée, un jeune homme fait des découvertes troublantes. Suspense cousu de fil blanc prenant la forme d'un lourd huis clos. Intrigue souvent prévisible au dénouement forcé. Mise en scène étouffante. Interprètes convaincus.

13 ans +
5

Dans l'oeil du chat (Dans l'oeil du chat)

13 ans + 13 ans +

Can. 2003. Thriller de Rudy Barichello avec Jean-Nicolas Verreault, Isabel Richer, Pierre Lebeau.

Venu vider l'appartement de sa fiancée qui s'est suicidée, un jeune homme fait des découvertes troublantes. Suspense cousu de fil blanc prenant la forme d'un lourd huis clos. Intrigue souvent prévisible au dénouement forcé. Mise en scène étouffante. Interprètes convaincus.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Producteurs :
Quelques mois après le suicide de sa fiancée Pauline lors d'un voyage en Inde, Simon Clément a refait sa vie avec Gégé, qui était une grande amie de la disparue. Venu vider l'appartement de Pauline, où tant d'objets font remonter en lui le souvenir de celle qu'il a aimée, Simon est surpris de recevoir la visite d'un jeune inconnu qui prétend avoir rencontré la jeune femme à Paris peu après Noël, ce qui contredit l'avis de décès envoyé par les autorités de Calcutta. D'autres découvertes intrigantes finissent par semer un doute dans l'esprit de Simon: et si Pauline était encore vivante? Sous le regard incrédule de Gégé, le jeune homme cherche alors à percer le mystère entourant la disparition de sa bien-aimée en reconstituant le fil des évènements.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les prémisses de ce scénario donnent bon espoir au spectateur d'avoir affaire à un suspense psychologique mystérieux à souhait et plein de rebondissements. Hélas! Le mystère qui en découle est cousu de fil blanc et les rebondissements sont prévisibles, y compris le coup de théâtre principal, dont le réalisateur vend la mèche au début lors d'une scène gratuite. Le film prend la forme d'un huis clos d'une accablante lourdeur, le héros menant son enquête dans un appartement, via le téléphone et Internet, ce qui s'avère peu propice à un traitement cinématographique excitant. De plus, la minceur du propos force les auteurs à multiplier les remplissages soporifiques (scènes érotiques, allées et venues de personnages secondaires qui contribuent peu au suspense, etc.). Comble de malheur, le dénouement «surprise» est aussi forcé que risible. L'ensemble n'est guère racheté par la psychologie confuse du héros et des relents de misogynie dans la conception des protagonistes féminines, qui se valorisent uniquement en fonction de l'amour qu'elles portent à cet homme et leur capacité à lui donner un enfant. Bien qu'elle étouffe sous l'emprise des gros plans, la mise en images demeure passable. Quant aux interprètes, ils s'acquittent de leur rôle avec suffisamment de conviction.

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3