É.-U. 2001. Science-fiction de Tim Burton avec Mark Wahlberg, Helena Bonham Carter, Tim Roth. Un astronaute se retrouve naufragé sur une planète où des singes intelligents ont réduit les humains à l'esclavage. Illustration élaborée mais inégale d'un sujet connu. Personnages simiesques d'une conception imaginative. Scénario boiteux. Panache visuel incontestable. Interprètes talentueux.
Un astronaute se retrouve naufragé sur une planète où des singes intelligents ont réduit les humains à l'esclavage. Illustration élaborée mais inégale d'un sujet connu. Personnages simiesques d'une conception imaginative. Scénario boiteux. Panache visuel incontestable. Interprètes talentueux.
Cette nouvelle version du récit imaginé par l'écrivain français Pierre Boulle promettait beaucoup, en raison du talent de Tim Burton et des moyens considérables mis à sa disposition. Or, le résultat n'est pas tout à fait à la hauteur des attentes suscitées par le projet. Certains aspects du traitement s'avèrent fascinants, surtout dans la première partie lorsqu'on découvre la cité où vivent les singes. On reconnaît dans plusieurs passages la signature du cinéaste, notamment dans les touches de fantaisie qui agrémentent sa façon de présenter les moeurs simiesques. En outre, les personnages primates s'avèrent d'une conception fort réussie, non seulement sur le plan physique (remarquables maquillages de Rick Baker), mais aussi au niveau de leur personnalité et du jeu de leurs interprètes (en particulier Helena Bonham Carter, étonnante d'humour et d'aisance). On ne peut malheureusement pas en dire autant des humains, plutôt stéréotypés. Mais la véritable déception provient du scénario, qui tombe trop rapidement dans les lieux communs et dont la construction dramatique s'avère boiteuse. Visuellement, le film possède cependant un panache incontestable, même si la mise en scène de certains passages apparaît un peu bâclée.
Texte : Martin Girard
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Pourquoi avoir pris le limité Mark Wahlberg et l'insipide Estella Warren dans des rôles vides? Heureusement, Les personnages simiesques fascinent mais on dirait que Burton a eu des contraintes du studio. Dommage.
J'attribue à ce film la Cote