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Supernova

É.-U. 1999. Science-fiction de Walter Hill avec James Spader, Angela Bassett, Peter Facinelli. Au XXIIe siècle, un vaisseau de sauvetage recueille dans l'espace un jeune homme qui semble sous l'influence d'une force extraterrestre mystérieuse. Thriller futuriste routinier. Suspense manquant de punch. Effets visuels et décors élaborés. Interprétation vigoureuse.

13 ans + (violence)
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Supernova (Supernova)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1999. Science-fiction de Walter Hill avec James Spader, Angela Bassett, Peter Facinelli.

Au XXIIe siècle, un vaisseau de sauvetage recueille dans l'espace un jeune homme qui semble sous l'influence d'une force extraterrestre mystérieuse. Thriller futuriste routinier. Suspense manquant de punch. Effets visuels et décors élaborés. Interprétation vigoureuse.

Au début du XXIIe siècle, le vaisseau de sauvetage médical Nightingale 229 reçoit un appel de détresse en provenance d'une lointaine planète minière. Arrivé sur les lieux, l'équipage recueille un jeune homme charismatique, Karl Larson, qui ramène avec lui un mystérieux objet luminescent. Il devient bientôt évident que Larson est sous l'influence d'une force extraterrestre qui le rend surhumain et meurtrier. Il se met ainsi à décimer l'équipage afin de prendre le contrôle du vaisseau.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisé en grande partie par Walter Hill, ce film sort sous un pseudonyme (Thomas Lee) après que le cinéaste eut décidé de se retirer du projet à la suite d'un conflit avec le producteur, à l'étape du montage. Le produit n'a pas de quoi susciter la fierté des auteurs, ni la honte. Il s'agit d'un thriller futuriste routinier qui recycle sans inspiration des recettes convenues du genre. L'intrigue se situe quelque part entre STAR TREK et ALIEN, sans parvenir à faire sa propre marque dans un genre de plus en plus difficile à renouveler. Techniquement, l'ensemble fait parfois illusion grâce à des effets visuels spectaculaires et des décors assez élaborés. Malheureusement, la mise en scène n'exploite jamais au maximum les possibilités du suspense. SUPERNOVA semble avoir été réalisé sur le pilote automatique par un cinéaste plutôt indifférent. Les interprètes livrent néanmoins des performances vigoureuses et convaincues, ce qui contribue au moins un peu à conférer à certaines scènes un semblant d'intensité dramatique.

Texte : Martin Girard

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