Jakob le menteur (Jakob the Liar)
Jakob le menteur (Jakob the Liar)
L'avis de Mediafilm
Dans la foulée de SCHINDLER'S LIST et de LA VIE EST BELLE, ce film n'offre rien de nouveau sur les ghettos et les camps de concentration nazis, si ce n'est une illustration assez précise de l'organisation de la vie d'une petite communauté juive confrontée à l'isolement et au désespoir. Le film de Peter Kassovitz ne parvient surtout pas à éclipser celui de Frank Beyer, qui avait déjà adapté en 1975 le roman de Jurek Becker, d'après un scénario de ce dernier. Alors que l'auteur restait fidèle à la profonde tristesse de son sujet, Kassovitz ne résiste pas au "happy end" à l'américaine et n'évite pas une tendance mélodramatique en greffant à l'histoire l'artifice de la petite orpheline démunie. Visuellement, la réalisation est convenable mais conventionnelle, bien que la direction artistique soit particulièrement soignée. En fait, c'est le jeu d'ensemble des interprètes qui sauve le projet d'un ennui certain. Ils font tous preuve d'une urgence que le film cherche en vain à évoquer. Armin Mueller-Stahl pique au vif par son élégante retenue, alors que Robin Williams se contente d'être égal à lui-même.
Synopsis
En 1944, dans un ghetto juif, Jakob Heym se retrouve avec un vrai et un faux secret: il cache vraiment une fillette, Lina, qui s'est enfuie d'un train de Juifs, mais il ne possède pas de radio clandestine. Pourtant, toute la communauté du ghetto est convaincue qu'il dissimule un récepteur pour capter les nouvelles de l'avance des Russes sur les Allemands. Pour protéger Lina et donner un peu d'espoir à ses amis, Jakob continue d'entretenir de fausses rumeurs, au grand dam des Nazis qui recherchent activement l'appareil inexistant.
Année
1999Genre
Drame socialDurée
120 min.Origine
États-UnisInformation
Classification
Genre
Drame social
Année
1999
Durée
120 min.
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Columbia
Interprètes