É.-U. 1997. Drame de moeurs de Paul Thomas Anderson avec Mark Wahlberg, Burt Reynolds, Julianne Moore. En 1977, un jeune ambitieux devient le protégé d'un réalisateur de films pornos qui fait de lui une vedette. Peinture lucide d'un milieu marginal. Certains éléments d'intrigue insuffisamment développés. Riche reconstitution d'époque. Bonne interprétation.
En 1977, un jeune ambitieux devient le protégé d'un réalisateur de films pornos qui fait de lui une vedette. Peinture lucide d'un milieu marginal. Certains éléments d'intrigue insuffisamment développés. Riche reconstitution d'époque. Bonne interprétation.
Le cinéma de Paul Thomas Anderson fait preuve de curiosité pour les milieux marginaux. Du monde des casinos (Hard Eight) à celui du cinéma porno, il n'y a qu'un pas, qu'Anderson franchit avec subtilité, quoiqu'il ait cette fois choisi le recul du temps, le mode de la chronique et une approche stylistique marquée par Scorsese pour explorer de l'intérieur ce monde. Porté par des personnages forts, le regard très tolérant du cinéaste dresse un bilan lucide et original d'un milieu qui traversait à l'époque (1977-1984) sept années de transition. Toutefois, Boogie Nights souffre d'un côté anecdotique laissant certains éléments d'intrigue insuffisamment développés. Il en résulte un film moins profond que ce qu'il laissait entrevoir initialement, illustré cependant par une caméra nerveuse, un montage elliptique habile et une riche reconstitution d'époque. Bien que Mark Wahlberg serve de point de repère aux spectateurs, ce sont Julianne Moore et William H. Macy qui transcendent le mieux leurs personnages tragiques.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Son 3e meilleur film, une réalisation exceptionnelle, un film très drôle et intense par moment et la scène de Jessie's Girl est l'une des meilleurs que j'ai jamais vu
J'attribue à ce film la Cote