Drowning in Dreams
Drowning in Dreams
L'avis de Mediafilm
À une époque où les épaves de navire deviennent de plus en plus accessibles (et médiatisées), voici un film qui relate habilement les tribulations d'un homme d'affaires à la poursuite d'un rêve quasi impossible, qui vire à l'obsession. Laissant la parole à de nombreux intervenants liés de près ou de loin à Fred Broennle et à son projet, y compris ses rivaux, le réalisateur aborde son sujet de façon objective, laissant le spectateur tirer ses propres conclusions quant à la folie ou à la détermination des principaux intéressés. A l'aide de multiples documents passés et actuels, et grâce à un montage habile, Southam construit son film presque comme une fiction, attendant notamment la seconde moitié du film avant de montrer l'épave (et en partie seulement) pour laisser planer un certain suspense ou encore pour nous la faire voir avec les yeux des participants de cette aventure. Ce petit film, en apparence anodin, donne toutefois matière à réflexion, entre autres, sur la cupidité, le rêve, la folie, le dépassement de soi et le naufrage personnel causé par la prédominance d'une obsession sur la réalité.
Synopsis
En 1970, Fred Broennle, homme d'affaires millionnaire de Thunder Bay, décide, en compagnie de son instructeur de plongée sous-marine Charles King Hague, de sonder les profondeurs du lac Supérieur afin d'y retrouver et d'éventuellement renflouer l'épave du Gunilda, luxueux yacht qui avait coulé en 1911. Malheureusement, ce projet coûta la vie de Hague, tandis que Broennle, qui échappa de peu lui aussi à la noyade, y a englouti toute sa fortune.
Année
1997Genre
DocumentaireDurée
72 min.Origine
CanadaInformation
Classification
Genre
Documentaire
Année
1997
Durée
72 min.
Réalisation
Photographie
Montage
Pays
Canada
Distribution
ONF
Production