Hard Eight
Hard Eight
L'avis de Mediafilm
On sent de façon parfois prononcée l'influence de Martin Scorsese dans cette première oeuvre d'un jeune cinéaste au talent prometteur. Si ce film d'atmosphère au style assez original évoque Scorsese, c'est en partie par son thème (on pense forcément à THE COLOR OF MONEY et à CASINO), mais aussi par sa mise en scène souvent recherchée (alternance de longs plans séquences filmés en "steady-cam" et de scènes au découpage elliptique, sec et précis ), de même que par sa façon habile de dessiner les personnages et d'introduire la violence. Évidemment, il est encore trop tôt pour dire si Anderson saura transcender cette influence dans le futur pour se trouver un style propre. En attendant, HARD EIGHT constitue un exercice de style parfaitement convaincant qui soutient l'intérêt par de nombreux détails intrigants greffés sur un récit au demeurant plutôt mince. L'interprétation est sans reproche, en particulier celle de Philip Baker Hall, vraiment très bonne.
Synopsis
Après avoir perdu tout son fric dans les casinos de Reno, John est abordé dans un stationnement par Sydney, un joueur vétéran qui offre au jeune homme démuni de devenir son protégé. Deux ans plus tard, John et Sydney ont développé une relation père/fils. Sydney voit d'un bon oeil la relation entre John et la serveuse Clementine. Par contre, il réprouve l'amitié naissante entre John et Jimmy, un joueur mal dégrossi. Son appréhension s'avère justifiée lorsque Jimmy se met à exercer un chantage sur Sydney, dont il connaît le passé trouble et secret.
Année
1996Genre
Drame de moeursDurée
95 min.Origine
États-UnisBande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (EN)
Information
Classification
Genre
Drame de moeurs
Année
1996
Durée
95 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Malofilm