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Héros (Hero)

É.-U. 1992. Comédie dramatique de Stephen Frears avec Dustin Hoffman, Geena Davis, Andy Garcia. Un vagabond se fait passer pour l'auteur d'un sauvetage héroïque qui a été accompli en réalité par un petit escroc désabusé et cynique. Satire piquante bien que dispersée des médias et du concept du héros à l'américaine. Mise en scène précise et spectaculaire. Interprétation en tout point excellente.

Général
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Héros (Hero)

Général Général

É.-U. 1992. Comédie dramatique de Stephen Frears avec Dustin Hoffman, Geena Davis, Andy Garcia.

Un vagabond se fait passer pour l'auteur d'un sauvetage héroïque qui a été accompli en réalité par un petit escroc désabusé et cynique. Satire piquante bien que dispersée des médias et du concept du héros à l'américaine. Mise en scène précise et spectaculaire. Interprétation en tout point excellente.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Un soir d'orage où il se rend visiter son jeune fils, Bernie Laplante, un petit escroc cynique et désabusé, voit un avion littéralement s'écraser devant lui sur le pavé. Malgré son égoïsme légendaire, Bernie sauve la vie des passagers et quitte discrètement les lieux, laissant derrière lui une chaussure. À bord de l'appareil se trouve Gale, une journaliste de la télévision, qui décide de retrouver ce héros inconnu. Une récompense d'un million de dollars est même offerte pour retrouver le valeureux Cendrillon. Pendant ce temps, Bernie donne son autre soulier à un vagabond, John Bubber, qui a tôt fait de se présenter comme le sauveur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après THE GRIFTERS, une production indépendante, Stephen Frears fait son entrée à Hollywood avec cette piquante satire sur les médias et sur le concept de héros à l'américaine. Il prend un malin plaisir à ridiculiser les programmes de "reality TV" tels "9-1-1" et à illustrer les aspects ambigus et éphémères du héros. Bien servie par une mise en scène précise et spectaculaire, l'intrigue, quoique dispersée et manquant de mordant, demeure captivante dans son ensemble. La photographie, granuleuse et contrastée, rappelle le style semi-documentaire des oeuvres britanniques de Frears, dont la virulence désabusée est ici remplacée par un dénouement, somme toute, optimiste. La distribution est en tout point excellente.

Texte : André Caron

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