Can. 1992. Documentaire de Pierre Bastien avec Lucien Francoeur, Jerry Snell, Vic Vogel. Portrait du poète rocker de l'avant-garde québécoise, Lucien Francoeur. Auto-portrait complaisant. Bon compendium des thèmes inhérents au discours de l'artiste. Ensemble d'un nombrilisme achevé. Mise en images assez imaginative.
Portrait du poète rocker de l'avant-garde québécoise, Lucien Francoeur. Auto-portrait complaisant. Bon compendium des thèmes inhérents au discours de l'artiste. Ensemble d'un nombrilisme achevé. Mise en images assez imaginative.
Sans le vouloir, ce documentaire montre à quel point l'oeuvre de Francoeur a peu évolué en dix ou quinze ans. Le film constitue un bon compendium des thèmes inhérents au discours de Francoeur; il donne aussi une bonne idée du personnage qu'est devenu, ou qu'a toujours été, ce poète rocker. Cependant, et c'est là un problème important, on ne sent jamais le point de vue du réalisateur. Envahissant toutes les strates, Francoeur transforme le film en auto-portrait complaisant. Il en résulte un documentaire sans perspective critiqué. L'ensemble est d'un nombrilisme achevé. A défaut d'être soignée, la mise en images se révèle assez imaginative mais l'interprétation est sans nuance.
Texte : Johanne Larue