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La Gloire de mon père

Fr. 1990. Chronique de Yves Robert avec Philippe Caubère, Nathalie Roussel, Julien Ciamaca. Les aventures d'un garçon de onze ans qui passe les vacances d'été avec sa famille dans une maison à la campagne. Récit basé sur les souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol. Film classique mais lumineux. Scènes familiales ou rurales illustrées avec une beauté simple. Interprétation fort satisfaisante.

Général
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La Gloire de mon père (La Gloire de mon père)

Général Général

Fr. 1990. Chronique de Yves Robert avec Philippe Caubère, Nathalie Roussel, Julien Ciamaca.

Les aventures d'un garçon de onze ans qui passe les vacances d'été avec sa famille dans une maison à la campagne. Récit basé sur les souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol. Film classique mais lumineux. Scènes familiales ou rurales illustrées avec une beauté simple. Interprétation fort satisfaisante.

Le petit Marcel est le fils d'un instituteur appelé Joseph et son enfance a suivi les déplacements professionnels paternels. Lorsqu'il a onze ans, il vit dans un quartier de Marseille avec sa mère, son jeune frère et sa toute nouvelle soeur. Cet été-là, les parents ont décidé de louer, avec l'oncle Jules et la tante Rose, une maison à la campagne près d'Aubagne où Marcel est né. Le garçonnet vit dans cette région des vacances de rêve en pleine nature. Il suit son père qui s'essaye à la chasse et se lie d'amitié avec un enfant du coin, Lili. Mais les vacances ont pour habitude de se terminer à l'automne quand les classes reprennent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À la fin des années 1950, le dramaturge et cinéaste Marcel Pagnol a raconté dans deux volumes, LA GLOIRE DE MON PÈRE et LE CHÂTEAU DE MA MÈRE, son enfance du début du siècle embellie par le souvenir. Respectant scrupuleusement les données du livre, jusqu'à ajouter aux images une narration savoureuse mais parfois superflue utilisant le texte même, Yves Robert en a tiré un film classique mais lumineux. Aucune armature dramatique véritable ne vient soutenir le flot anecdotique de la narration, mais l'intérêt reste vif devant les diverses scènes familiales ou rurales illustrées avec un goût marqué pour une beauté simple. L'interprétation est fort satisfaisante même s'il s'y glisse à l'occasion un petit quelque chose d'artificiel.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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