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Jean Galmot, aventurier

G
1990
100% est d'accord avec la cote
En 1906, un Français qui exploite une mine d'or en Guyane s'attire l'animosité des colons blancs et des dignitaires noirs.
Récit feuilletonesque et linéaire. Contexte historique plus ou moins fouillé. Beauté des décors et des paysages bien exploitée. Mise en scène soignée. Jeu intense de C. Malavoy.

L'avis de Mediafilm

Cette production ambitieuse, qui bénéficie d'un des plus gros budgets du cinéma français, se contente de survoler la vie romanesque d'un personnage quelque peu oublié de l'Histoire. Outre les clichés d'usage et les libertés prises avec la réalité, le récit s'attache plus à l'aspect aventure qu'à une analyse fouillée de la politique colonialiste française de cette époque. Les péripéties s'enchaînent de façon feuilletonesque dans une continuité toute linéaire. La beauté du paysage et des décors, de même que l'interprétation intense et convaincue de Christophe Malavoy, arrivent à faire oublier les longueurs d'une mise en scène soignée mais assez conventionnelle.

Christian Depoorter

Synopsis

Lorsque Jean Galmot débarque à Cayenne, en 1906, pour prendre possession de son placer, il est informé par le courtier Charas que celui-ci ne produit plus d'or. Grâce à Iqui, un Guyanais qui lui démontre le contraire, Galmot se construit vite une imposante fortune qu'il décide de partager avec ses associés, anciens bagnards ou fils d'esclaves. Sa générosité et ses idées avancées ne sont pas du goût des colons blancs et des dignitaires noirs menacés dans leurs privilèges par cet individu qui réussit à se faire élire député de Guyane. Accusé de spéculation sur le rhum par ses ennemis, Galmot est emprisonné et menacé de ruine.

Année

1990

Genre

Drame biographique

Durée

135 min.

Origine

France