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Voix lointaines, vies immobiles (Distant Voices, Still Lives)

G.-B. 1988. Étude de moeurs de Terence Davies avec Freda Dowie, Angela Walsh, Dean Williams. Les petites joies et les grandes peines d'une famille irlandaise vivant dans un quartier ouvrier de Liverpool. Peinture de moeurs à la fois simple et recherchée. Traitement fortement stylisé et évocateur. Mise en images précise. Jeu des interprètes fort bien adapté au ton de l'ensemble.

Général
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Voix lointaines, vies immobiles (Distant Voices, Still Lives)

Général Général

G.-B. 1988. Étude de moeurs de Terence Davies avec Freda Dowie, Angela Walsh, Dean Williams.

Les petites joies et les grandes peines d'une famille irlandaise vivant dans un quartier ouvrier de Liverpool. Peinture de moeurs à la fois simple et recherchée. Traitement fortement stylisé et évocateur. Mise en images précise. Jeu des interprètes fort bien adapté au ton de l'ensemble.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
C'est la vie tout ordinaire d'une famille irlandaise vivant à Liverpool. Le père est un ouvrier rude qui se laisse aller par moments à des violences pénibles sur sa femme ou ses enfants; la mère se cantonne dans le dévouement et le silence. Ils ont un fils et deux filles qui, devenus grands, se marieront à leur tour. Les funérailles du père, le mariage de la fille aînée, puis du fils, le baptême du premier enfant de la cadette sont l'occasion de réunions de familles où les souvenirs remontent à la surface.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Auteur de courts métrages remarqués, à saveur autobiographique, qui furent réunis en un film intitulé TRILOGY, Terence Davies continue dans la même veine avec cette peinture à la fois simple et recherchée d'une famille semblable à la sienne. Le traitement est fortement stylisé et en même temps puissamment évocateur des petites joies et des grandes peines des gagne-petit. On a composé les images avec précision dans une volonté de dépouillement narratif et on a utilisé des couleurs éteintes comme pour signifier l'humble désespérance de telles existences. L'époque des années 1940 et 50 revit en traits précis et avec l'aide de chansons populaires judicieusement choisies. Le jeu des interprètes est parfaitement adapté au ton de l'ensemble.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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