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Le Passage

G
1986 ·
100% est d'accord avec la cote
Victime d'un accident de la route, un réalisateur se voit offrir par la Mort de terminer un film sur la folie de la violence.
Allégorie naïve et prétentieuse. Ensemble bizarre et incongru. Aspects techniques valables. Interprétation convaincue.

L'avis de Mediafilm

Vedette arrivée, Alain Delon se montre à l'occasion soucieux d'aider les jeunes cinéastes. On comprend mal pourtant qu'il se soit laissé embarquer dans cette allégorie à la fois naïve et prétentieuse. L'auteur y mêle allègrement les concepts traditionnels et les intuitions modernistes dans un bric-à-brac assez étonnant. Les aspects techniques sont valables, mais l'ensemble apparaît bizarre et incongru. Les interprètes ont l'air de prendre l'affaire au sérieux, même s'ils semblent parfois embarrassés par les limites de leur rôle.

Robert-Claude Bérubé

Synopsis

Séparé de sa femme, le cinéaste Jean Diaz a, pour le temps des vacances, la garde de son petit garçon, David. Après une retraite de dix ans, Diaz a l'intention de faire un retour au cinéma avec un film d'animation dénonçant la folie de la violence guerrière. Mais la Mort l'a déjà désigné et Jean est victime d'un accident de voiture alors qu'il se rend à la mer avec David. Et la Mort elle-même lui propose un marché; s'il réalise pour elle seule le film qu'il a imaginé, elle épargnera David. Jean se met à l'oeuvre, mais il se rebelle lorsqu'il constate que la Mort veut se servir de son travail pour étendre sa domination sur l'univers.

Année

1986

Genre

Drame fantastique

Durée

84 min.

Origine

France