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Une Nuit de réflexion (Insignificance)

G.-B. 1985. Comédie de Nicolas Roeg avec Theresa Russell, Michael Emil, Tony Curtis. Une nuit d'été favorise des rencontres entre une actrice de cinéma, un savant réputé, un champion de baseball et un sénateur. Evocation fictive de figures célèbres. Traitement confus mais intéressant. Mise en scène inventive. Ensemble théâtral. Interprétation pittoresque.

13 ans +
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Une Nuit de réflexion (Insignificance)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 1985. Comédie de Nicolas Roeg avec Theresa Russell, Michael Emil, Tony Curtis.

Une nuit d'été favorise des rencontres entre une actrice de cinéma, un savant réputé, un champion de baseball et un sénateur. Evocation fictive de figures célèbres. Traitement confus mais intéressant. Mise en scène inventive. Ensemble théâtral. Interprétation pittoresque.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
CMA
Par une chaude nuit d'été de l'année 1953, une vedette de cinéma, qui vient de tourner une scène dans les rues de New York, s'en va rencontrer un savant célèbre dans sa chambre d'hôtel. Celui-ci, qui est appelé à comparaître devant une commission d'enquête sénatoriale, est surpris de la visite de la blonde actrice. La comédienne, qui a des prétentions intellectuelles, veut simplement discuter avec lui de la vie et de la science. Survient son mari, un champion de baseball aux manières frustes qui apprécie mal la situation. Le sénateur qui préside la commission fait lui aussi une entrée fracassante qui a des conséquences dramatiques.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Même si les personnages restent anonymes du début à la fin, il n'est pas difficile de reconnaître en eux Marilyn Monroe, Albert Einstein, Joe DiMaggio et Joseph McCarthy, figures représentatives de divers aspects de la vie américaine. La rencontre fictive de ces célébrités est l'occasion de dialogues en porte-à-faux où transparaissent des intentions satiriques. Sans masquer la dimension théâtrale de l'entreprise, le réalisateur offre des échappées sous forme de brèves réminiscences ou de peurs imaginaires. S'il n'évite pas la confusion, le résultat ne manque pas d'intérêt grâce aux compositions pittoresques des comédiens.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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