C'est comme une peine d'amour
C'est comme une peine d'amour
L'avis de Mediafilm
Collaboratrice de Guy Simoneau pour des entreprises de même style sur la prostitution (PLUSIEURS TOMBENT EN AMOUR) et les handicapés (ON N'EST PAS DES ANGES), Suzanne Guy traite seule cette fois d'un sujet particulièrement délicat. L'approche qu'elle adopte ici se veut objective et clinique, ce qui donne place à des positions morales opposées dans les témoignages. Des efforts de mise en scène se font sentir dans quelques interviews, et cela infirme légèrement l'apparente spontanéité des entretiens. L'attention particulière accordée à la démarche centrale culmine en un passage qui confine au voyeurisme. L'ensemble apparaît pourtant honnête, bien qu'incomplet.
Synopsis
Ce film aborde le problème de l'avortement par le biais de personnes qui ont vécu une telle interruption volontaire de grossesse. La caméra suit les étapes de la démarche d'une jeune femme qui veut se faire avorter, jusqu'à l'acte médical qui concrétise sa décision. Ce cheminement est entrecoupé d'entrevues avec diverses femmes qui expliquent les raisons qui les ont poussées à envisager semblable solution et les réactions qu'elles ont éprouvées dans les circonstances. Les compagnons de vie de certaines de ces dames ont aussi l'occasion d'exprimer leurs sentiments sur la question. (sortie en salle le 3 février 1985)
Année
1984Genre
DocumentaireDurée
79 min.Origine
CanadaInformation
Classification
Genre
Documentaire
Année
1984
Durée
79 min.
Réalisation
Musique
Pays
Canada
Québec
Distribution
Crépuscule