Un requin s'est introduit dans la lagune d'un grand parc d'attractions en Floride. Traitement peu subtil. Effets faciles. Développements invraisemblables. Interprétation sans consistance.
Ne reculant devant aucun sacrifice, les producteurs offrent cette fois deux requins pour le prix d'un, avec attractions touristiques en supplément. Cela ne compense cependant pas le manque de subtilité du traitement où l'on se contente de multiplier les effets faciles pour profiter d'une technique donnant l'illusion du relief. On est loin, très loin, du suspense savamment entretenu par Steven Spielberg dans le premier épisode. Certains développements, notamment la conclusion, sont d'une invraisemblance criante et les personnages manquent nettement de consistance. Seule Bess Armstrong semble croire quelque peu à son rôle.
Texte : Robert-Claude Bérubé