Mais le récit de la passion de Florentine pour Jean Lévesque compose malgré tout un film mélodramatique. Lorsque l'on fait remarquer à Claude Fournier que son film renoue avec la tradition mélodramatique des films québécois de l'après-guerre, il ne récuse aucunement cette filiation.

Deyglun plays her leading role just right, particularly in the scenes where Florentine makes clumsy attempts to cover her lack of sophistication.

Ces répliques en français et en anglais illustrent bien l'adaptation de l'industrie cinématographique à la double culture du Canada.

Malgré le modernisme des personnages de Gabrielle Roy, le film de Fournier tire ses racines d'une tradition mélodramatique qui a fait ses preuves au Québec jusqu'aux années 50. Qui aurait pu prédire que cette tradition reprendrait aujourd'hui avec ce film un nouvel élan ?