Esp. 1982. Comédie de moeurs de Pedro Almodovar avec Cecilia Roth, Imanol Arias, Antonio Banderas. À Madrid, le hasard ménage de multiples rencontres autour d'une nymphomane avouée et d'une psychologue. Ensemble touffu et confus. Goût prononcé pour la provocation. Personnages caricaturaux. Eléments disparates manquant de contrôle. Un certain entrain dans le jeu des acteurs.
À Madrid, le hasard ménage de multiples rencontres autour d'une nymphomane avouée et d'une psychologue. Ensemble touffu et confus. Goût prononcé pour la provocation. Personnages caricaturaux. Eléments disparates manquant de contrôle. Un certain entrain dans le jeu des acteurs.
La vogue dont jouit le cinéaste Pedro Almodovar auprès de certains cinéphiles amène des distributeurs à mettre la main sur certaines de ses premières oeuvres. Ce labyrinthe qui porte bien son nom est te deuxième film de long métrage de son auteur, mais, si on y retrouve certains thèmes qu'il devait exploiter dans sa carrière subséquente aussi bien que son goût pour les situations provocantes, on est loin d'y noter le contrôle qu'il allait acquérir par la suite sur des éléments disparates. On est en face d'un film touffu et confus joué avec un certain entrain par des acteurs satisfaits de camper des caricatures vivantes.
Texte : Robert-Claude Bérubé