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San-Antonio ne pense qu'à ça

Fr. 1980. Comédie policière de Joël Séria avec Philippe Gasté, Pierre Doris, Jeanne Goupil. Le commissaire San Antonio et une criminelle cherchent séparément à obtenir d'un prisonnier relâché le secret d'une invention dérobée aux Russes. Récit burlesque à l'outrance grotesque. Transposition visuelle de l'univers de F. Dard peu convaincante. Effets comiques tombant souvent à plat. Pierre Doris amusant.

18 ans +
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San-Antonio ne pense qu'à ça (San-Antonio ne pense qu'à ça)

18 ans + 18 ans +

Fr. 1980. Comédie policière de Joël Séria avec Philippe Gasté, Pierre Doris, Jeanne Goupil.

Le commissaire San Antonio et une criminelle cherchent séparément à obtenir d'un prisonnier relâché le secret d'une invention dérobée aux Russes. Récit burlesque à l'outrance grotesque. Transposition visuelle de l'univers de F. Dard peu convaincante. Effets comiques tombant souvent à plat. Pierre Doris amusant.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Joël Séria
D'après l'oeuvre de Frédéric Dard
Photographie :
Musique :
Montage :
Le commissaire San Antonio et ses adjoints, Bérurier et Pinuche, sont chargés d'obtenir d'un prisonnier relâché, Walter Klozett, le secret d'une invention dérobée aux Russes. Une criminelle, Miss Ténébra, est aussi sur la piste et enlève Klozett au nez des policiers. Mais l'homme meurt sans révéler ce qu'il sait. Miss Ténébra s'empare de San Antonio, le leste d'une bombe à retardement et l'oblige à poursuivre une enquête rapide. Le séduisant commissaire arrive à trouver en temps voulu la clé de l'affaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sous le pseudonyme de San Antonio, Frédéric Dard a publié une série de romans policiers d'un traitement burlesque où les effets grossiers le disputent à l'imagination verbale. Déjà dans les années 1960, Guy Lefranc avait tenté sans grand succès d'en transposer l'esprit à l'écran. Joël Séria pour sa part a opté pour l'outrance grotesque, mais ce qui était avivé par le style écrit tombe souvent à plat dans la transposition visuelle. Ce qui se veut rabelaisien apparaît tout simplement grivois et les effets comiques sombrent dans une facilité déplorable. Pierre Doris campe un Bérurier fidèle au modèle, mais les autres interprètes se battent les flancs en pure perte.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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