Un requin fait des ravages lors de régates de planches à voiles. Scénario éculé. Péripéties convenues. Trucages maladroits. Interprétation peu convaincante.
Décidément, le grand requin blanc de JAWS a fait des petits. Cette imitation à l'italienne puise des éléments dans le film original aussi bien que dans JAWS II et le scénariste pousse la coquetterie jusqu'à donner à son héros un nom qui ressemble à celui de l'auteur du roman, Peter Benchley. Le réalisateur ne disposait évidemment pas des moyens non plus que du talent de Spielberg; on s'en aperçoit devant l'aspect convenu des péripéties et la maladresse des trucages. Les interprètes jouent le jeu sans conviction particulière.
Texte : Robert-Claude Bérubé