Centré sur une situation particulièrement provocante, le scénario s'avère plutôt mince même si certains y découvrent, avec une dose de bonne volonté, des résonances philosophiques. On s'est efforcé de l'étoffer par une construction complexe fondée sur de nombreux retours en arrière explicitant les circonstances de la rencontre. Le film a été tourné dans des conditions difficiles et cela se ressent dans la qualité aléatoire de la photographie et les faiblesses de la bande sonore. La mise en scène est assez vivante et l'interprétation arrive par moments à échapper à un étalage narcissique.
Texte : Robert-Claude Bérubé
David Sherman - The Gazette
Not a novel idea for a film, but a couple seized does contain some comic and romantic possibilities. Unfortunately, not enough to sustain a feature film, especially when handicapped by shadowy lighting, poor sound and a script of little more than groans, gasp and laughs.
Richard Gay - Le Devoir
On admettra avec moi que le sujet n'était pas facile. Or jamais l'ensemble ne sombre dans la farce vulgaire, jamais non plus l'image ne bascule dans la pornographie. L'idée originale de P. Harel était remplie de pièges, mais le film évite presque tous.
Adil - Variety
It's a whimsical theme, serious in intent, comic in turns but unfortunately made on such a low budget that camera work is too grainy, editing is too slow and acting, except for three roles, is marginal.
Claude Daigneault - Le Soleil
Harel (...) a manifesté un goût insatiable pour le baroque, pour le détail qui décrit à lui seul l'âme des protagonistes, pour les situations tendues à craquer. L'aspect bâclé de son premier long métrage a disparu : (...) VIE D'ANGE témoigne d'une structure ferme sinon originale.
Luc Perreault - La Presse
VIE D'ANGE est à la fois le triomphe du mauvais goût et de la sincérité poussée à sa limite. Il s'y glisse bien aussi un brin de narcissisme. Mais entre un cinéma insipide, incolore et sans saveur, je préfère encore le cinéma barbare et grossièrement subversif que pratique Pierre Harel.