Les habitants d'une petite ville industrielle s'achètent des chiens de garde pour se protéger des rôdeurs. Suspense teinté de fantastique. Mise en scène concise. Bonne interprétation.
Le film d'Alain Jessua se présente comme une parabole critique de la psychose d'autodéfense qui sévit en France depuis quelques mois, cherchant à signaler que le remède est parfois pire que le mal dont on se plaint. Cela prend l'allure d'un suspense teinté par moments de colorations fantastiques. Même si le réalisateur a parfois tendance à souligner son argumentation, son récit ne manque pas d'intérêt et a l'avantage de se présenter dans une mise en scène précise et rigoureuse. Les comédiens s'acquittent fort bien de leurs rôles.
Texte : Robert-Claude Bérubé