G.-B. 1978. Thriller de Alan Parker avec Brad Davis, John Hurt, Randy Quaid. Enfermé dans une prison turque pour trafic de drogues, un jeune Américain subit de pénibles épreuves tout en cherchant à s'évader. Scénario tiré d'une expérience vécue. Mise en images vigoureuse. Ensemble dur et impressionnant. Bonne interprétation.
Enfermé dans une prison turque pour trafic de drogues, un jeune Américain subit de pénibles épreuves tout en cherchant à s'évader. Scénario tiré d'une expérience vécue. Mise en images vigoureuse. Ensemble dur et impressionnant. Bonne interprétation.
Changeant délibérément de ton, le réalisateur du charmant BUGSY MALONE offre maintenant une vision dantesque de la vie carcérale en se fondant sur l'expérience vécue d'un jeune Américain. Il ne s'est pas fait faute d'intensifier l'aspect dramatique de tel ou tel incident et de modifier certains détails de l'aventure, tout en restant fidèle à l'essentiel. Une mise en images inventive et vigoureuse inventorie les détails atroces avec un mélange de réalisme et de transposition. L'ensemble fait forte impression et l'interprétation contribue à cet effet.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Par : Donald Bilodeau, Anjou
Que Médiafilm n’ait coté ce film que (4) relève presque de la science-fiction ! Pour ma part, c’est une production remarquable (2) dont le scénario est tiré d’une histoire vécue. L’ensemble est dur et impressionnant, on y voit bien comment sont traités les prisonniers dans les prisons d’un pays comme la Turquie, en particulier les prisonniers étrangers versus les locaux. Une des scènes les plus dures est lorsque Billy Hayes est relégué à la section des fous criminels. Le réalisateur réussit à nous transmettre l'angoisse et la torpeur de Billy, on se sent soi-même mal à l'aise, ça transperce l'écran. Brad Davis, intense à souhait, offre ici la performance de sa vie, car la suite de sa carrière sera – hélas – moins heureuse. Les acteurs de soutien (John Hurt, Randy Quaid, Irene Miracle…) sont tous excellents, mais j’accorde une mention particulière à l’acteur de composition Mike Kellin, très touchant dans le rôle de Monsieur Hayes, le père désespéré et impuissant du personnage central.
J'attribue à ce film la Cote