Constamment sur le fil du ridicule, (...) De Palma y échappe et réussit un conte maléfique où planent le doute, la trahison, le remords et l'angoisse (devant le sexe, notamment). Le film se clôt sur plusieurs panoramiques à 360 degrés, qui feront sourire de bonheur ou grincer des dents.

(Texte paru en 2012)

On pense à Hitchcock; ça ressemble à du Hitchcock mais ce n'est pas du Hitchcock donc c'est du... Brian de Palma. (...) Loin de l'importuner, l'ombre démesurée de son inspirateur lui a permis au contraire (...) de briller d'un autre feu que celui de simple témoin.

(Texte paru en 1985)

OBSESSION is a triumph of style over substance. Vilmos Zsigmond's camera, constantly on the move with a sinuous grace, is romantic in a manner seldom seen now in the movies.

(Texte paru en 1976)

Sur un scénario à la mélancolie romanesque totalement désuète, de Palma aligne ses références avec l'aplomb du copieur de génie. (...) Geneviève Bujold [est] remarquable.

(Texte paru en 1977)

The vertiginous camerawork, the pulsating music and splendidly baroque art design of the film triumph over its superficial substance.

(Texte paru en 1976)

Dans OBSESSION, l'auteur utilise tous les procédés destinés à créer l'angoisse, avec un sérieux total. Le récit (...) est habile, quoique souvent d'une lenteur excessive.

(Texte paru en 1977)

(...) le cinéaste élabore (...) deux films parallèles dont il enchevêtre superbement les péripéties, rebondissements et coups de théâtre. (...) Seul ennui: de Palma et son scénariste (...) ne sont pas vraiment parvenus, au dénouement, à imposer une seule et même trajectoire.

(Texte paru en 1977)