Can. 1975. Comédie dramatique de Marcel Lefebvre, Yves Gélinas avec Willie Lamothe, Luce Guilbeault, Albert Millaire. Venu donner un spectacle à un festival western, un chanteur tente d'éclaircir le mystère entourant la mort d'un vieil ami. Intrigue simpliste et conventionnelle. Photographie assez soignée. Aspects documentaires. Jeu inégal des comédiens. (sortie en salle: 17 octobre 1975)
Venu donner un spectacle à un festival western, un chanteur tente d'éclaircir le mystère entourant la mort d'un vieil ami. Intrigue simpliste et conventionnelle. Photographie assez soignée. Aspects documentaires. Jeu inégal des comédiens. (sortie en salle: 17 octobre 1975)
Profitant du cadre des manifestations organisées annuellement à Saint-Tite, les réalisateurs ont voulu tourner une sorte de western à la québécoise. L'intrigue qui relie les scènes s'avère cependant un peu trop simpliste et conventionnelle pour retenir vraiment l'attention malgré le jeu convaincu de quelques interprètes. La photographie est assez soignée par ailleurs et certaines scènes ne manquent pas de pittoresque. Willie Lamothe a l'occasion de chanter quelques chansons, mais son rôle apparaît plutôt artificiel.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Jean-Pierre Tadros - Le Jour
(...) le jeu des acteurs est généralement fort intéressant. L'ennui, c'est que les personnages qu'ils incarnent sont minces. L'histoire flotte trop souvent; le film a du mal à suivre le rythme essoufflant qu'il prend au début.
Denis Tremblay - Montréal-Matin
MUSTANG se situe dans la lignée québécoise de films comme RED (Carle) et KAMOURASKA (Jutra) dans la mesure où il s'agit d'un film à grand déploiement. À ceci près (...) que Marcel Lefebvre (...) n'avait d'autres intentions que de réaliser un film d'action, (...) un film qui charrie suffisamment de symboles et d'éléments connus pour rallier le plus grand nombre de spectateurs.
Marcel Lefebvre - Le Devoir
"Après les films de Leone, on ne peut plus refaire du western classique. Il a vidé le sujet. La seule alternative qui nous reste, c'est d'utiliser la réalité western contemporaine. Robert Altman l'a fait avec NASHVILLE. Nous l'avons fait ici avec MUSTANG."
Serge Dussault - La Presse
(...) c'est (...) ce genre de film qui a foutu en l'air l'industrie du cinéma dont on rêvait chez nous. Un film de trucs et de recettes, du cinéma bidon singeant Leone jusque dans les détails de la mise en scène. Mais Albert Millaire n'est pas Clint Eastwood. Quand il apparaît, (...) on se bidonne.
André Leroux - Le Devoir
MUSTANG est définitivement un échec: le scénario est mal construit, les personnages sont presque inexistants, le montage demeure cahotique et confus pendant la quasi totalité du film, les couleurs sont d'une laideur consternante et la photographie (...) se contente d'être aussi banale que possible.
Marcel Lefebvre - La Presse
"C'est un film qui me ressemble. C'est un film baroque, c'est-à-dire au style irrégulier, surprenant, fait de mélanges d'éléments, avec des bouts de cinéma vérité et des bouts de fiction. C'est, comme St-Tite, à la fois vrai et faux. C'est un drame, un film d'action et un suspense."