Qué. 1975. Drame de moeurs de Jean-Claude Labrecque avec Gilbert Sicotte, Monique Mercure, Carmen Tremblay. À la mort de sa mère, un jeune homme se voit privé de son héritage par ses tantes. Évocation réussie du climat d'une époque. Personnages plutôt schématiques. Mise en scène sobre et retenue. Jeu stylisé des interprètes.
À la mort de sa mère, un jeune homme se voit privé de son héritage par ses tantes. Évocation réussie du climat d'une époque. Personnages plutôt schématiques. Mise en scène sobre et retenue. Jeu stylisé des interprètes.
Le réalisateur semble plus intéressé à évoquer le climat d'une époque qu'à raconter une histoire et ses personnages restent assez schématiques. La mise en scène est sobre et retenue même si on n'y résiste pas toujours à la tentation de la caricature. Un rythme sûr, une photographie aux effets bien calculés, des détails judicieusement choisis et le jeu légèrement stylisé des interprètes contribuent à un tableau assez chargé mais très évocateur qui prend l'aspect d'une parabole contestataire. (Ce film avait obtenu à sa sortie la cote (4), d'où la non-conformité du texte avec la cote actuelle)
Texte : Robert-Claude Bérubé