Godzilla protège le Japon contre l'attaque de monstres gigantesques. Scénario plutôt simpliste. Mise en scène assez ingénieuse. Décors artificiels. Interprétation peu convaincante.
Honda et ses imitateurs n'en finissent plus de peupler l'écran de monstres géants et l'on s'étonne, devant leurs déprédations, qu'il reste encore quelques maisons en place à Tokyo d'un film à l'autre. Cela se termine par un affrontement bruyant entre des cascadeurs revêtus de costumes encombrants au milieu de maquettes évidentes. Le tout relève d'une conception simpliste du cinéma de science-fiction même si l'on décèle une certaine ingéniosité dans la mise en scène. Le réalisateur ne semble d'ailleurs pas se prendre plus au sérieux qu'il ne faut.
Texte : Robert-Claude Bérubé