É.-U. 1975. Drame d'espionnage de Sydney Pollack avec Robert Redford, Faye Dunaway, Cliff Robertson. Un employé d'un bureau de décodage de la C.I.A. devient fugitif à la suite du massacre de ses collègues. Scénario rocambolesque mis en scène avec savoir-faire et efficacité. Tension soutenue. Bonne utilisation de décors réels. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 24 octobre 1975)
Un employé d'un bureau de décodage de la C.I.A. devient fugitif à la suite du massacre de ses collègues. Scénario rocambolesque mis en scène avec savoir-faire et efficacité. Tension soutenue. Bonne utilisation de décors réels. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 24 octobre 1975)
Survenant après Watergate et les révélations sur certaines menées de la C.I.A., ce film de Sydney Pollack semble tiré de l'actualité en dépit d'un scénario assez rocambolesque. La mise en scène fait montre d'assez de savoir-faire et d'efficacité pour gommer les aspects les plus invraisemblables de l'intrigue et leur donner une apparence suffisante de crédibilité. Une tension soutenue, l'emploi judicieux de décors réels et le jeu convaincant des interprètes renforcent l'impression d'ensemble.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Éric Steiner - Ciné-Feuilles
Aucun réalisateur n'avait encore su montrer avec une telle force les mécanismes impitoyables de la CIA, capable de provoquer, à l'abri de toutes les lois, la mort d'une dizaine de personnes, une crise politique ou un coup d'État, suivant les impératifs.
(Texte paru en 1994)
Auteur inconnu - Le Soir
(...) Pollack se montre un digne héritier d'Alfred Hitchcock. Non pas seulement à cause du suspense admirablement confectionné, (...) mais à cause de ce petit quelque chose de philosophique sans lequel les films d'Hitchcock ne seraient que d'excellents romans policiers sur grand écran.
(Texte paru en 1978)
Karl E. Meyer - Saturday Review
(...) this is (...) the most provocative film about the corruption of American institutions to reach the commercial screen. (...) The film is (...) technically brilliant, and its performances have a repertory excellence.
(Texte paru en 1975)
Maurice Élia - Séquences
Sorti au bon moment, (...) le film de Pollack est admirablement construit, bien écrit, proprement réalisé: c'est un produit artistique parfait, emballé avec goût, enrubanné de suspense et présenté comme une oeuvre digne, à respecter.
(Texte paru en 1976)
Théodore Louis - La Libre Belgique
Dans le rôle de l'écrivain traumatisé, Robert Redford (...) confirme sa facilité à épouser les personnages les plus divers. Quant à Faye Dunaway, son jeu exemplaire réussit à combiner l'intelligence et la séduction.
(Texte paru en 1976)
Urjo Kareda - Maclean's
Sydney Pollack's film, for instance, generates an efficient, fairly mechanical excitement, but at its core is incoherent. Today, the lack of logic within a movie seems to provide it with a more authentic, even documentary flavor.
(Texte paru en 1975)
Luc Perrault - La Presse
Film de série B, LES 3 JOURS DU CONDOR repose sur un scénario taillé sur mesure pour le spectateur moyen en ce sens qu'il en met plein la vue et vise à un minimum de vraisemblance. (...) L'action, les gadgets, les rebondissements, la violence: rien ne manque.
(Texte paru en 1975)
Robert Redford - France-Soir
"J'ai été conquis par ce sujet sur la C.I.A. Le travail de Sydney Pollack a consisté (...) à condenser, à élaguer le livre qui s'intitule "Les six jours du Condor" de façon que le suspense soit de plus en plus fort."
(Texte paru en 1975)
Pauline Kael - The New Yorker
In the film's high point of flossy artistry, Redford and Dunaway go to bed together, and their coitus is visualized for us in a series of her lonely, ghostly pictures. Ah, the beauty of sexual desolation.
(Texte paru en 1975)
Michel Grisolia - Le Nouvel Observateur
Structure policière impeccable pour la peinture la plus lucide à ce jour des États-Unis d'après Watergate. (...) le portrait d'une femme solitaire (Faye Dunaway sans fard, prodigieuse actrice) inspire [à Pollack] l'une des plus sensibles scènes d'amour du cinéma.
(Texte paru en 1975)
Georges Charensol - Les Nouvelles Littéraires
(...) Pollack aurait pu se borner à nous livrer un travail efficace. Il n'en est rien. Ce nouveau film est d'une qualité tout à fait exceptionnelle. Dans aucun il n'avait témoigné d'une semblable maîtrise et sa technique fourmille de beautés plastiques inattendues dans un récit de ce genre.
(Texte paru en 1975)