Remarquable

Le Jour du fléau (The Day of the Locust)

Name: Jour du fléau, Le
Director: John Schlesinger
Genre: Drame de moeurs
Duration: 144 min.

É.-U. 1975. Drame de moeurs de John Schlesinger avec William Atherton, Karen Black, Donald Sutherland. Un peintre venu travailler à Hollywood à l'emploi d'un grand studio s'intéresse à une jeune fille qui rêve de célébrité. Adaptation réussie d'un roman de Nathanael West. Critique ambitieuse des milieux du cinéma. Tableau impressionnant. Mouvement fluide. Interprètes de talent.

Le Jour du fléau (The Day of the Locust)

13 ans +

É.-U. 1975. Drame de moeurs de John Schlesinger avec William Atherton, Karen Black, Donald Sutherland.

Un peintre venu travailler à Hollywood à l'emploi d'un grand studio s'intéresse à une jeune fille qui rêve de célébrité. Adaptation réussie d'un roman de Nathanael West. Critique ambitieuse des milieux du cinéma. Tableau impressionnant. Mouvement fluide. Interprètes de talent.

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Genre :

Drame de moeurs

Année :

1975

Durée :

144 min.

Réalisation :

John Schlesinger

Scénario :

Waldo Salt
D'après le roman de Nathanael West

Photographie :

Conrad L. Hall

Musique :

John Barry

Montage :

Jim Clark

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Paramount

Interprètes :

William Atherton
Karen Black
Donald Sutherland
Burgess Meredith
Richard Dysart
John Hillerman
Geraldine Page
Bo Hopkins
Pepe Serna

Un jeune peintre, Tod Hackett, s'en vient travailler à Hollywood à l'emploi d'un grand studio. Il s'intéresse à Faye Greener qui rêve de devenir une vedette, mais doit se contenter en attendant de faire de la figuration. Celle-ci accepte, à la mort de son père, de vivre chez Homer Simpson, comptable timide et gauche mais doté d'une certaine fortune. Elle lui rend la vie impossible et Homer, exacerbé, en vient à provoquer une émeute un soir de première. Tod assiste horrifié à cette éruption de violence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le roman de Nathanael West, inspiré par son expérience de scénariste à Hollywood, a fourni à John Schlesinger (MIDNIGHT COWBOY) la matière d'un film critique ambitieux sur l'usine à rêves du cinéma et les frustrations qu'elle suscite chez ceux qui vivent dans son ombre. Même s'il cède par moments à son goût de l'ellipse ou de l'ambiguïté, le réalisateur a brossé un tableau impressionnant; les scènes se succèdent en un mouvement fluide apportant chacune un élément à la mosaïque d'ensemble et les comédiens interprètent avec talent des personnages à la fois grotesques et pathétiques.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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