Cette adaptation d'Othello dans le milieu des "Jesus freaks" avec musique rock à l'appui apparaît plus saugrenue qu'inspirée. Le texte de Shakespeare ne subsiste plus que par bribes au milieu de répliques banales et privées de toute poésie. La mise en scène s'attache à des effets intempestifs qui nuisent à la conviction. L'ensemble fait montre d'une présentation agaçante et ne dépasse jamais le niveau d'un pastiche maladroit.
Texte : Robert-Claude Bérubé