L'avis de Mediafilm

Après avoir décrit sa propre quête d'un sens à la vie dans son premier film, CHAPPAQUA, Conrad Rooks poursuit une recherche du même ordre en adaptant l'oeuvre de Hermann Hesse. Il a suivi le roman de façon très fidèle, transposant même des passages entiers dans le dialogue. De très belles images, signées par Sven Nykvist, contribuent fortement à créer le climat poétique de l'ensemble. Le rythme est lent, parfaitement adapté à l'esprit oriental du contexte, et l'interprétation participe à une approche quasi rituelle du sujet.

Robert-Claude Bérubé