G.-B. 1971. Science-fiction de Stanley Kubrick avec Malcolm McDowell, Patrick Magee, Anthony Sharpe. Un jeune voyou accepte de servir de cobaye à une expérience de réhabilitation rapide par des moyens scientifiques. Adaptation magistrale du roman d'Anthony Burgess. Vision de cauchemar évoquée avec un grand brio. Sens aiguisé de l'ironie. Traitement à la fois envoûtant et provocant. Jeu excellent de M. McDowell.
Un jeune voyou accepte de servir de cobaye à une expérience de réhabilitation rapide par des moyens scientifiques. Adaptation magistrale du roman d'Anthony Burgess. Vision de cauchemar évoquée avec un grand brio. Sens aiguisé de l'ironie. Traitement à la fois envoûtant et provocant. Jeu excellent de M. McDowell.
Situant son film dans un avenir prochain, Stanley Kubrick évoque avec brio une vision de cauchemar. Il joue avec une habileté étonnante des images et de la trame sonore pour créer un climat envoûtant et provocant à la fois où l'outrance fait partie du style d'ensemble. Le résultat est une oeuvre peu banale qui invite à la réflexion et secoue le spectateur à plusieurs niveaux. Malcolm McDowell joue à la perfection un personnage à la fois odieux et fascinant.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Par : Jason Plante, Gatineau
On en parlera jamais assez de ces assassins traites aux petits soins avec de nouvelles formules novatrices de psy ou autres choses. Le sarcasme est la et evident. McDowell est abruptement convaincant et en crise existencielle a l'ecoute de Bethoven. Je ne veux pas etre Chauvin, mais c'est de loin mon film prefere de Stanley Kubrick.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Zachary Gaudreau, Repentigny
Supposément un grand film du cinéma... Certes, en regardant l'ensemble de l'oeuvre, on ne peut qu'applaudir le travail réalisé sur la musique, les décors, le jeu des acteurs, etc. Malheureusement, le passage à à la prison est terriblement mou et gâche une partie du film. Le début provocateur est un moment fort du film et est même devenu culte. À partir de la sortie de prison, le film prend véritablement son envol, avec des passages croustillants. Citons, entre autres, le conditionnement classique ou encore toutes les scènes chez l'écrivain. Le discours du film portant sur la réhabilitation et la violence reste d'actualité. C'est à contre coeur que je dois lui donner un (3), car le bout à la prison est insipide et un peu caricatural.
J'attribue à ce film la Cote
Henri-François Rey - Le Figaro
Les voyous qui torturent sont réels, mais il prennent très vite une valeur symbolique (...). Ils sont la face cachée d'un autre monde, celui que l'on veut ignorer. Kubrick frôle ici la métaphysique. Il (...) suggère quelques réflexions qui, hélas, sont toujours d'actualité. (Texte paru en 1986)
M. G. - Le Soir
ORANGE MÉCANIQUE (...) fonctionne comme un miroir grossissant et nous sommes priés de nous y contempler ou plutôt d'y contempler quelque chose qui n'est pas encore tout à fait nous mais qui vit en nous, prêt à s'épanouir dans un bruit de tonnerre. (Texte paru en 1978)
François Nourissier - L'Express
Les viols et meurtres des CHIENS DE PAILLE de Peckinpah ne sont que fadasse bouillon à côté de ce cocktail sauvage. (...) Kubrick ne pèche pas par son optimisme. Le monde, selon sa religion, est barbare et noir. Humanistes et truands manifestent une égale bassesse d'âme. (Texte paru en 1972)
Jacques Chrétien - Le Petit Journal
ORANGE MÉCANIQUE nous promène à travers une féerie de couleurs fantastiques, de décors futuristes, hallucinants parfois, des prises de vue assez exceptionnelles qui nous rappellent que Stanley Kubrick (...) est un avant-gardiste. (Texte paru en 1972)
Jean-Louis Bory - Le Nouvel Observateur
Deux heures et quart qui vous durent cinq minutes, à force d'intelligence et de rapidité musclée. (...) le propos de Kubrick ne pèche pas par l'ambiguïté. Tout, nous dit-il, est conditionnement. Publicité, éducation, formation professionnelle, morale. (Texte paru en 1972)
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Le film contient des scènes cultes mais j'ai l'impression que Kubrick a bâclé des passages. C'est un film qui faut voir tout de même, c'est une expérience. J'hésite entre (1) et (2)
J'attribue à ce film la Cote