L'INITIATION regorge de clichés, de tape-à-l'oeil publicitaires qui n'ont rien à voir avec la réalité québécoise. Il nous en met plein la vue de scènes qui se veulent érotiques mais qui sont grotesques (...). L'INITIATION est un film de choix pour les voyeurs attardés.

[Ce film] souffre des mêmes défauts que VALÉRIE, en particulier d'une bande sonore où la musique seule ne détonne pas : le bruitage est muvais, très mauvais, et les acteurs déclament avec emphase des dialogues beaucoup trop littéraire.

L'INITIATION ne décevra sûrement pas l'attente de "son" public. Il faut reconnaître néanmoins à Denis Héroux d'avoir su fignoler son produit et d'en avoir fait un excellent objet de consomation. Ici, fini l'austère noir et blanc au profit d'une couleur qui vous éclabousse un paysage qu'on ne pouvait espérer plus beau.

L'INITIATION really hasn't any new ideas to offer and the few new faces can't save the old thoughts. (...) The characters and situations are kept sentimental and simple, as VALERIE. But here, there's not that same spirit to carry it all though, and stretches of the movie aren't all one would hope for.

L'aspect de L'INITIATION qui me semble le moins acceptable, c'est tout ce côté "glamour", cet effort appliqué, constant à vouloir imposer un produit alléchant, ce tape-à-l'oeil quasi obscène qui dénature tout : le paysage, les personnages, les objets. [Le film] se réduit à un enchaînement souvent mal accordé (...).