À la mort de sa mère, une jeune fille retourne à la ferme familiale pour s'occuper de son oncle. Étude psychologique intéressante. Touches poétiques ou fantastiques. Jeu prenant de G. Bujold.
Premier film d'un réalisateur venu de la télévision, ISABEL révèle une nature cinématographique authentique. La région de la Gaspésie magnifiquement évoquée sert de cadre au drame d'une jeune fille au seuil de sa vie de femme. L'étude psychologique se mêle de notes poétiques ou fantastiques fort bien intégrées à l'histoire. La conclusion reste volontairement ambiguë et donne lieu à de nombreuses interprétations. Geneviève Bujold tient le centre du film avec un talent et une photogénie indéniables.
Texte : Robert-Claude Bérubé