À la poursuite d'un bandit mexicain évadé, un chasseur de primes se retrouve lui-même prisonnier de celui qu'il pourchasse.
Malgré la caution d'un roman américain à la base de l'entreprise, ce film n'est guère autre chose qu'un jeu primitif et cruel qui déforme les véritables traditions du western. Les personnages n'ont pas de consistance dramatique même si Tomas Milian fait des efforts méritoires pour conférer une épaisseur psychologique à son rôle de bandit. La couleur se présente dans des dominantes brunâtres assez désagréables et les paysages n'ont rien d'exceptionnel.
Texte : Robert-Claude Bérubé