Fr. 1967. Comédie satirique de Jacques Tati avec Jacques Tati, Barbara Dennek, Billy Kearns. Un homme s'égare dans les corridors d'un building ultra-moderne et connaît diverses mésaventures. Satire sociale ambitieuse et fort originale. Riche succession de trouvailles comiques. Galerie variée de personnages finement dessinés. Décors utilisés avec génie. Interprétation sympathique de J. Tati.
Un homme s'égare dans les corridors d'un building ultra-moderne et connaît diverses mésaventures. Satire sociale ambitieuse et fort originale. Riche succession de trouvailles comiques. Galerie variée de personnages finement dessinés. Décors utilisés avec génie. Interprétation sympathique de J. Tati.
PLAY TIME est l'oeuvre la plus ambitieuse de Jacques Tati sur les plans du décor et de la figuration. On y retrouve le sens de l'observation de l'auteur, l'originalité de sa conception visuelle du gag et l'élaboration du thème déjà développé dans MON ONCLE de l'étouffement de l'humain par les aspects neutres et factices d'un certain modernisme. Tout cela a été mis au point avec une grande minutie et réserve une riche succession de trouvailles comiques. Tati a volontairement limité les apparitions du sympathique hurluberlu qu'est Hulot au profit de la mise en valeur de divers personnages finement dessinés.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Luc Perrault - La Presse
Dans PLAY TIME, le spectateur ne peut s'accrocher ni à une intrigue ni à un personnage central ni à un dialogue. (...) Si l'on rit, ce n'est pas à cause d'un personnage qui fait le pitre, mais parce que la situation en elle-même est drôle. (Texte paru en 1971)
Claude Mauriac - Le Figaro Littéraire
La satire de la vie moderne forme certes le sujet apparent de PLAY TIME. Mais ce n'est pour Jacques Tati qu'une nouvelle occasion de nous parler avec tendresse des hommes (...). Aucun détail n'a été laissé (...) au hasard. (Texte paru en 1968)
Jean de Baroncelli - Le Monde
On aurait aimé pouvoir admirer sans réticences cette oeuvre ambitieuse, orgueilleuse, dans laquelle un cinéaste exceptionnel (...) a visiblement mis le meilleur de lui-même. Ce n'est malheureusement pas possible. Trop de scories (...) encombrent et alourdissent le récit. (Texte paru en 1968)
A. M. - Le Film Français
Jacques Tati (...) s'attaque (...) au monde qui est devenu le nôtre, gigantesque, uniforme, (...) peuplé de robots puisque l'homme qui l'a créé a, parallèlement, été absorbé par lui... (...) entouré d'une excellente troupe, (le cinéaste) promène sa silhouette (...) dans d'impressionnants décors (...) magistralement photographiés. (Texte paru en 1967)
Jean-Louis Bory - Le Nouvel Observateur
PLAY TIME, c'est un assaut de sourires. Plus que de rires. Ou, plus exactement, Tati (dans la première partie, jusqu'à l'entracte) nous oblige à sourire de plus en plus vite et de plus en plus souvent, si bien que dans la deuxième partie, le rire s'installe. (Texte paru en 1967)