Trois histoires de fantômes. Climat de terreur habilement créé. Nombreuses touches originales. Sens marqué de l'image. Bons interprètes.
Mario Bava est en passe de devenir le grand spécialiste des films d'horreur de la péninsule italique. Même si les effets sont parfois forcés, les trois sketches qui composent ce film ne manquent pas de style et dénotent chez l'auteur un sens certain de l'image. Le meilleur épisode est le dernier où Boris Karloff se taille la part du lion en vampire décrépit. Jacqueline Pierreux rend bien l'angoisse de l'héroïne du premier sketch.
Texte : Robert-Claude Bérubé