Fr. 1946. Drame fantastique de Jean Cocteau avec Jean Marais, Josette Day, Marcel André. Une jeune fille éprouve de la pitié, puis de l'amour, pour un monstre qui se transformera en prince charmant. Adaptation superbe du conte de Leprince de Beaumont. Remarquable richesse visuelle. Atmosphère onirique d'une beauté insolite. Interprétation stylisée.
Une jeune fille éprouve de la pitié, puis de l'amour, pour un monstre qui se transformera en prince charmant. Adaptation superbe du conte de Leprince de Beaumont. Remarquable richesse visuelle. Atmosphère onirique d'une beauté insolite. Interprétation stylisée.
Ce poème cinématographique de Jean Cocteau se présente avec une extraordinaire richesse visuelle. Les décors, les costumes, les éclairages, le masque de Jean Marais, tout contribue à créer une atmosphère onirique d'une beauté insolite. Il ne faut pas chercher ici une intrigue serrée, mais on peut goûter à loisir les arabesques imaginatives d'un grand artiste. Bien que l'ensemble soit un peu froid, l'interprétation laisse place à une certaine sensibilité.
Texte : Robert-Claude Bérubé
É.-U. 2020. Film d'animation de Joel Crawford. Classement: Général.
Les Crood, un clan préhistorique, font la rencontre des Betterman, plus évolués et vivant dans un site luxuriant. Reconnaissant un des leurs parmi ces étrangers mal dégrossis, les parents Betterman manoeuvrent afin de le séparer de sa compagne, au profit de leur fille.
Par : Jason Plante, Gatineau
Dans les vieux films en noir et blanc, ou l'interprétation générale est moins 'pepsi-cola' des années 80-90-00, et de forme plus classique, eh bien on trouve La Belle Et La Bête, la première version avant d'interminables dessins animés de Disney, version Cocteau. Ici, on trouve La Bête, monstrueuse aux premiers regards, dans une version plus poétique, plus profonde, plus mature, et que les apparences sont souvent trompeuses. On trouve dans les vieux films (en noir et blanc), cette naiveté que l'on souffre par son absence, cette différence avec les films d'actions hauts en couleur, mais vides. On peut quand même se réfugier dans ces vieux films qui devinrent des classiques, parce qu'ils n'avaient rien à cacher, et que le prince se transforma en sa VÉRITABLE COULEUR, et qu'il avait bel et bien un coeur; chose qu'on ne trouve plus dans nos cinémas modernes. Nostalgies...
J'attribue à ce film la Cote