Les 47 Ronins (Genroku Chushingura)

Jap. 1942. Drame épique de Kenji Mizoguchi avec Arashi Yashisaburo, Mimôsu Mampo, Nakamura Ganemon. Un seigneur qu'on a forcé à se suicider est vengé par ses guerriers. Violence du sujet sacrifiée à une vision où dominent la dignité et le sens de l'honneur. Illustration ample et solennelle d'un incident historique. Cadrages d'une élégante rigueur. Interprétation contrôlée.

Les 47 Ronins (Genroku Chushingura)

Général

Jap. 1942. Drame épique de Kenji Mizoguchi avec Arashi Yashisaburo, Mimôsu Mampo, Nakamura Ganemon.

Un seigneur qu'on a forcé à se suicider est vengé par ses guerriers. Violence du sujet sacrifiée à une vision où dominent la dignité et le sens de l'honneur. Illustration ample et solennelle d'un incident historique. Cadrages d'une élégante rigueur. Interprétation contrôlée.

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Genre :

Drame épique

Année :

1942

Durée :

112 min.

Réalisation :

Kenji Mizoguchi

Scénario :

Kenichiro Hara
Yoshikata Yoda
D'après la piéce de Seika Mayama

Photographie :

Kôhei Sugiyama

Musique :

Shirô Fukai

Montage :

Takako Kuji

Pays :

Japon

Distributeur :

Lapointe Films

Interprètes :

Arashi Yashisaburo
Mimôsu Mampo
Nakamura Ganemon

Irrité par les propos du chambellan Kira à son endroit, le seigneur Asano, servant à la cour du shogoun, l'attaque et le blesse. On le condamne à se faire hara-kiri. Les guerriers de sa maison, devenus par le fait même des rônins ou samouraïs sans maître, rongent leur frein en attendant l'occasion de se venger selon l'honneur. Une nuit d'hiver, les quarante-sept rônins font l'assaut de la maison de Kira et en tuent tous les habitants. Ils acceptent ensuite sereinement de se suicider selon la sentence qui leur est imposée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'incident historique que rappelle ce film a été porté plusieurs fois à l'écran au Japon. La version de Mizoguchi se présente dans un traitement caractéristique de ce grand maître du cinéma. Le mouvement est ample et solennel, les images profitent de cadrages d'une élégante rigueur, l'interprétation est parfaitement contrôlée et les scènes violentes que le sujet pouvait susciter sont sacrifiées à une vision où dominent la dignité et le sens de l'honneur. Tourné pendant la guerre, le film évoque avec une discrétion exemplaire les vertus traditionnelles du guerrier japonais.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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