Trois questions à Aristomenis Tsirbas

16 août 2022
entrevue

Pour souligner la sortie de son film de science-fiction en salle cette semaine, nous avons posé 3 questions au réalisateur montréalais de Timescape mais aussi spécialiste des effets visuels.

Pourquoi avez-vous réalisé un film de ce genre ?

En 2019, mes producteurs et moi voulions faire un film à petit budget, sans attendre d’avoir les fonds pour en faire un de plus grande envergure. Je voulais parler de famille et de loyauté, dans un film qui rejoint les enfants, un peu comme ceux d’Amblin au milieu des années 80 que j’aimais beaucoup quand j’étais petit. J’ai soumis aux producteurs un projet qu’ils ont immédiatement adoré et nous avons tourné à l’automne 2019, pendant 21 jours.

Quelles techniques avez-vous utilisées pour les effets visuels?

C’est un hybride entre des maquettes, des décors et de l’animation par ordinateur. Par exemple, l’extérieur du vaisseau spatial, c’est une maquette, mais en plan large, c’est du CGI. Les dinosaures sont animés avec des techniques déjà en vogue dans les années 1990 et qui se sont améliorées depuis. Ce qui est particulier avec Timescape, c’est que, durant la pandémie, nous avons eu tout le temps nécessaire pour compléter la post-production. J’ai passé près de deux ans à peaufiner les effets du film.

Pourquoi était-ce important pour vous, qui travaillez à Los Angeles, de tourner ce film ici?

L’équipe est composée d’amis et de connaissances de mes producteurs. C’était merveilleux de voir à quel point les membres de l’équipe se sont engagés avec cœur et générosité. Nous avons compensé le maigre budget avec beaucoup d’heures supplémentaires. Nous en avons eu beaucoup plus que ce que notre budget prévoyait! Cela m’a surpris de voir à quel point la production ici est aussi robuste et forte. Je veux assurément continuer à faire des films ici.

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