
Après Menteur, à l’affiche le 9 juillet, Anne-Élisabeth Bossé prend la tête d’affiche de Menteuse, dans lequel elle retrouve son personnage de Virginie, menteuse compulsive qui cause une réaction en chaîne lorsque ses affabulations deviennent réalité.
Quel film ou quelle personnalité a aidé à préparer le rôle de Virginie ?
Kristen Wiig. Pour moi, c’est la reine de la comédie. Elle fait de la comédie intelligente, elle peut aller dans les extrêmes du comique tout en restant crédible. Je suis fan finie d’elle et je voudrais qu’elle me coache personnellement.
Quand on pense à Virginie et Phil, on constate que l’enjeu entre les deux est leur histoire d’amour. Quel est votre récit sentimental préféré au cinéma ?
Ma référence c’est The Bridges of Madison County. Je l’ai vu souvent. Je ne me suis toujours pas remise de la scène dans le pick-up, alors qu’il pleut, et que Meryl Streep tient la poignée de porte. Elle ne sort pas, elle reste dans son devoir familial : c’est tout son sacrifice de devoir tenir la famille ensemble au détriment de l’amour.
Dans Menteuse, Virginie se découvre une passion pour le monde de la politique. Si vous aviez à nommer un film qui aborde cette question, duquel s’agirait-il ?
Un film politique que j’ai vraiment aimé, c’est Civil War. Ça m’a tenu sur les nerfs et je trouve que c’est de moins en moins loin de la vérité.
On comprend vite que la manie de mentir de Virginie origine de son enfance. Quel film vous a donné le goût du cinéma ou du jeu ?
Mon film préféré quand j’étais enfant était Mary Poppins. On l’avait en VHS à la maison et je l’ai regardé des milliers de fois. Je pense que ça a ouvert mon esprit ludique et fantaisiste. Je trouvais ça magique qu’elle sorte une lampe sur pied d’un petit sac, qu’elle verse du sirop qui n’est jamais de la même couleur. Ça m’émerveillait beaucoup. C’est un film que j’aime encore énormément.
Quelle performance comique vous a le plus marquée ?
Menteuse apporte une belle réflexion sur l’authenticité. [Cette réflexion] n’est pas là seulement parce que ça prend une “morale”. Elle est au cœur de l’intrigue. Elle n’est pas ajoutée à la pipette à la fin. Elle sert de fil rouge au film. Dans cette optique, je dirais tout Michel Côté. Il est toujours sensible et drôle. C’est le meilleur exemple pour maîtriser toutes les sphères : être touchant et drôle. Et Benoît Brière est drôle en taban**k ! C’est un bon maître de la comédie qui peut aussi nous squeezer quelque chose de touchant.
Vous devez choisir le long métrage que vous affectionnez le plus dans la filmographie d’Émile Gaudreault et vous devez lui avouer sans mentir. De quel titre s’agit-il ?
De père en flic. Pour la fusion du duo composé de Michel Côté et Louis-José Houde. Et pour la relation père-fils. Il est parfait ce film !
Quel film recommanderiez-vous à Virginie ?
Elle devrait peut-être regarder Deux femmes en or. Ça lui ferait du bien de voir des modèles de femmes libérées qui s’assument.