Les 25e Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) se tiendront du 17 au 27 novembre.
En provenance de 49 pays, 134 films, réalisés en majorité par des femmes, seront présentés. Une sélection éclairée, qui se veut un reflet de l’état du monde actuel.
En ouverture, Rewind & Play d’Alain Gomis déconstruit la fabrication du discours colonial à partir d’archives françaises sur le musicien jazz Thelonious Monk. Et en clôture, Wochiigii lo: End of the Peace, de la cinéaste haïda Heather Hatch, traite du saccage des terres ancestrales autochtones par des projets de barrages hydroélectriques.
Parmi les 18 longs métrages en compétition (7 canadiens et 11 internationaux), soulignons J’ai placé ma mère de Denys Desjardins et The Dependents de Sofía Brockenshire, portraits familiaux audacieux et originaux, et My Two Voices de Lina Rodriguez et de Concrete Valley d’Antoine Bourges, qui traitent, chacun à leur façon, d’immigration. Ainsi que Anhell69 de Theo Montoya, sur la jeunesse queer colombienne, Foragers de Jumana Manna, sur le conflit israélo-palestinien, et Day After… de Kamar Ahmad Simon, sur un antique traversier du Gange.
La section Panorama sera composée de titres sélectionnés dans les grands festivals, comme All the Beauty and the Bloodshed de Laura Poitras, Lion d’or à Venise, ou À vendredi, Robinson de Mitra Farahani, sur la correspondance entre Ebrahim Goletan et Jean-Luc Godard.
Le Brésil, le collectif Vidéo Femmes et Wapikoni Mobile seront mis à l’honneur, tandis que les courts métrages de « Séances familles » s’adresseront aux 6 ans et plus. On n’est jamais trop jeunes pour découvrir une autre façon de voir notre monde en constante évolution.
