
La diffusion, dès demain sur Netflix, de Pipa, drame policier argentin, nous donne l’occasion de mettre à l’honneur le cinéma de ce pays.
Actif depuis le début du 20e siècle, le cinéma argentin a été très prolifique dans les années 40 et 50, avec une soixantaine de films par année. Par la suite, dans la mouvance des cinémas nationaux qui s’affranchissent des influences européennes et hollywoodiennes, il fait les beaux jours des grands festivals, avec Fernando Solanas comme figure de proue.
Dans les décennies suivantes, ce sont, entre autres, Eliseo Subiela, Maria Luisa Bemberg et Luis Puenzo qui, en réaction à la dictature revenue au pouvoir, porteront le flambeau à travers le monde de cette cinématographie vibrante.
À partir des années 90, la nouvelle génération aborde avec vigueur tous les genres : comédie sentimentale, thriller, drame LGBTQ, souvent teintés d’une critique socio-politique.
Depuis, malgré une situation économique précaire, l’Argentine continue de produire d’excellents films, qui rayonnent à l’étranger, comme, par exemple, El secreto de sus ojos, Oscar du meilleur film international en 2010.
Voici donc 10 des films argentins les mieux cotés dans les archives de Mediafilm depuis les 20 dernières années.
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
Pour souligner la sortie de Maestro, Mediafilm remonte le temps pour faire ressurgir cinq portraits mémorables de chefs d’orchestre.
Les feuilles mortes, 13e long métrage du Finlandais Aki Kaurismaki et Prix du Jury à Cannes, se dépose enfin sur nos écrans.
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