
Les Prix du Québec soulignent la carrière exceptionnelle de Mireille Dansereau, pionnière d’un cinéma québécois engagé et féministe.
Née à Montréal en 1943, la réalisatrice, scénariste et productrice attire l’attention dès son premier court-métrage Moi, un jour..., sélectionné au Festival du film de Montréal et présenté lors d’Expo 67. Après des études au Royal College of Art de Londres, elle revient au Québec en 1971 et cofonde l’Association coopérative de productions audiovisuelles.
L’année suivante, elle devient la première Québécoise à réaliser un long métrage de fiction avec La vie rêvée, récompensé à Toronto et sur la scène internationale. Sa carrière prend son essor, alors que la cinéaste confirme sa voix unique à travers des oeuvres où se rencontrent le documentaire et la fiction.
Le parcours de Mireille Dansereau est marqué, en 1979, par L’arrache-coeur, film sur les relations mère-fille, qui a valu à la comédienne Louise Marleau un prix d’interprétation au Festival des films du monde. Le sourd dans la ville (1987), mettant en vedette Béatrice Picard, Angèle Coutu et Guillaume Lemay-Thivierge, figure également parmi ses oeuvres importantes. Cette adaptation du roman de Marie-Claire Blais a obtenu une mention spéciale du jury œcuménique lors de la 44e édition de la Mostra de Venise.
D’une grande intégrité artistique, Mireille Dansereau continue d’inspirer de nombreuses réalisatrices grâce à sa détermination et à son audace. Le prix Albert-Tessier lui sera remis lors d'une cérémonie officielle le 30 novembre, à Québec.
Crédit photo : Éric Labonté
La sortie en vidéo sur demande de Daliland de Mary Harron nous donne l’occasion de survoler la carrière de cette cinéaste d’origine canadienne.
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