Pour le 41e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec Jacques Matte, président et cofondateur de l'événement.
Du 29 octobre au 3 novembre, Rouyn-Noranda vivra au rythme du cinéma, alors que la programmation du festival est composée de 95 oeuvres cinématographiques, dont 17 longs métrages d’ici et d’ailleurs. Plusieurs personnalités du cinéma seront de la partie.
Commençons par la soirée d’ouverture avec Tu te souviendras de moi d’Éric Tessier. Pour moi c’est un coup de coeur. Rémy Girard [parmi les invités présents] offre une performance de haut niveau. Éric Tessier a réussi à adapter cette pièce avec beaucoup de finesse. Il a fait un film qui va au-delà du huis clos.
L’autre film que j’aime beaucoup et vous suggère est Maestro(s) de Bruno Chiche. C’est magnifiquement joué [le film met en vedette Yvan Attal, Pierre Arditi et Miou-Miou] et ça nous en apprend beaucoup sur le milieu particulier des orchestres symphoniques.
Le documentaire En attendant Raïf est aussi un gros morceau pour nous. On présente des documentaires à caractère social et politique depuis 41 ans. Ce film fait partie de cette tendance, c’est clair, mais il y a un côté humain. C’est un film attachant sur la famille Badawi, qui sera présente lors de la projection.
Nous sommes aussi bien heureux d’avoir les frères Claude et Guy Fournier qui vont offrir une leçon d’histoire avec beaucoup d’humour. Ils sont des témoins tellement importants de l’évolution de la télévision et du cinéma au Québec.
On est complémentaires : on connaît et on respecte nos champs d’action. Le secret de notre longévité, c’est l’unité. Je crois que nous sommes à peu près les seuls, au Canada, à être là depuis 41 ans, tous événements confondus.
On a eu des grandes rencontres à l’international. Je pense à Serge Gainsbourg et Claude Lelouch... Ils ont été d’une gentillesse. Il y en a tellement, mais j’avais un rapport particulier avec Pierre Falardeau. Lorsque je savais qu’il venait, j'avais hâte de le revoir. Aussitôt que je pouvais m’asseoir avec lui, on discutait et on riait...
Il y a tout le côté humaniste relié à ce prix qui est intéressant. Les valeurs d’entraide et de solidarité sont mises en relief, ce qui donne une sélection de gagnants assez variée. Je pense que ce prix est très apprécié chez les réalisateurs.
Photo : Alexandre Duguay
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