La 14e édition de Cinéma sous les étoiles se déroulera du 30 juin au 31 août.
Fondé en 2008, l’organisme Funambules Médias, actif dans la production et la diffusion de documentaires, proposera gratuitement plusieurs films récents dans plus de 15 parcs montréalais au cours de l’été.
En ouverture, le 30 juin, Mon pays imaginaire de Patricio Guzmán, sur les soulèvements sociaux chiliens de 2019, sera présenté au Parc Laurier en première québécoise.
Parmi les autres films québécois offerts, mentionnons Big Fight in Little Chinatown de Karen Cho, sur les quartiers chinois d’Amérique du Nord; Je vous salue salope : la misogynie au temps du numérique de Léa Clermont-Dion et Guylaine Maroist; acclamé en salle l’automne dernier, et le magistral Geographies of Solitude de Jacquelyn Mills, filmé sur l’île de Sable.
Soulignons aussi Le mythe de la femme noire d’Ayana O’Shun, sur l’image des femmes noires dans notre société; Notre-Dame-de-l’Arsenic de Martin Frigon et Christian Mathieu, sur la situation environnementale à Rouyn-Noranda; et le tout récent L’Histoire jugera de Germán Gutiérrez, sur les FARC colombiens.
Plusieurs films provenant d’ailleurs – France, Kenya, Inde, Palestine, États-Unis, Brésil, Russie – seront également projetés, dont deux films sélectionnés au Festival de Cannes, Les années Super-8 d’Annie Ernaux et David Ernaux-Briot et Riposte féministe de Marie Perennes et Simon Depardon.
Toutes les représentations de films québécois seront suivies d’un échange entre le public et les cinéastes ou un membre de l’équipe de production.
Pour connaître les détails de cette dynamique programmation, rendez-vous sur le site de cinemasouslesetoiles.org.
Le passé et le présent d’Amsterdam se répondent dans Occupied City, le documentaire fleuve de Steve McQueen qui a pris l’affiche le 3 mai. Mosaïque en 7 films de la Venise du Nord.
Au côté d’Emily Blunt dans The Fall Guy, à l’affiche ce vendredi 3 mai, Ryan Gosling s’offre un rôle taillé sur mesure, celui d’une doublure de film d’action. Regard dans le rétro sur la filmo d’un gars polyvalent et désinvolte.
Dans Kanaval, en salle cette semaine, le Québécois Henri Pardo raconte à hauteur d’enfant le choc migratoire d’un gamin haïtien fuyant avec sa mère la dictature des Duvalier. Panorama d’un pays qu’on voit peu au cinéma.
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