
Durant l’année 2021, Mediafilm a passé sous sa loupe pas moins de 54 productions (ou co-productions) québécoises. Regard sur une année fertile pour le cinéma d’ici.
Personne ne pouvait prédire le sort que connaissent les propriétaires de salles de cinéma du Québec avec cette toute récente fermeture. Un fondu au noir bien malheureux, à l’heure où l’industrie nationale, remis en selle en septembre avec le beau succès de Maria Chapdelaine, reprenait du poil de la bête. La réponse en salle ne sera pas comparable pour Aline, L’Arracheuse de temps et Au revoir le bonheur.
La moisson 2021 est sous le signe de l’audace. Trois productions en font foi, pour diverses raisons :
Première Vague, film choral du mouvement Kino, a été tourné avec peu de moyens au tout début de la pandémie. Imaginé et mis en scène par quatre cinéastes, Première vague témoigne ainsi, à travers le regard de divers Montréalais, des premiers mois du confinement.
Les oiseaux ivres d’Ivan Grbovic, fier représentant dans la course à l’Oscar pour la catégorie Meilleur film international. En plus d’aborder le racisme et l’exploitation sexuelle, le film traite d’un sujet peu commun : la vulnérabilité des travailleurs saisonniers.
Dune. D’accord, ça n’est pas un film québécois. Mais il a été réalisé par le cinéaste québécois le plus en connu à l’international, Denis Villeneuve. Celui-ci a imprimé dans cette somptueuse adaptation du roman de Frank Herbert son imagination riche, féconde, très personnelle. Signalons aussi que Dune est le plus grand succès du box-office québécois de 2021. C'est en grande partie au talent et à la notoriété de Villeneuve qu’on le doit.
L’ensemble des films québécois évalués à partir de l’échelle d’appréciation artistique de Mediafilm se résume donc à :
En somme, le Québec a fait bonne figure dans le milieu du 7e art. À cet égard, découvrez les longs métrages cotés (3) par Mediafilm, en consultant le carrousel ci-dessous.
Elephant de Gus Van Sant est-il un chef-d’œuvre? Vingt ans après sa sortie, Mediafilm médite sur la question.
Rencontré au tiff, Hirokazu Kore-eda nous parle du père, du fils et de son nouveau film, Monster, en salle cette semaine.
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
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