
En marge de la première mondiale de Simple comme Sylvain, le 3e long métrage de Monia Chokri, Mediafilm a rencontré la cinéaste au cours d'une table ronde organisée sur la Croisette.
Oui c’est vrai, en vieillissant, on s’adoucit, on s’attendrit comme un bon steak (rires)...
J’avais envie de raconter une histoire d’amours contrariées. En joignant mes deux obsessions: l’impossibilité de l’amour et la lutte entre les classes. Mes parents étaient très militants, c’est dans mon ADN. J’avais aussi le goût de me mettre en danger, de me critiquer. Oui, on peut avoir un discours de gauche, pour l’écologie, l’immigration, l’égalité, mais, dans notre vie, est-ce qu’on le met en pratique. Est-ce qu’on peut avoir vraiment un dialogue avec quelqu’un qui est très différent de nous?
Oui et non. J’avais déjà travaillé avec Émile Sornin. Je connais son style, un peu vintage, nostalgique, et ça convenait pour le film. En fait, mon influence, c’était surtout Robert Altman, les longues focales, les zooms, les mouvements de caméra. Je pensais aussi à Love Story, un film d’amour absolument pas cynique, qui appartient à une autre époque.
Image : Photocall © Amandine Goetz / FDC
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
Pour souligner la sortie de Maestro, Mediafilm remonte le temps pour faire ressurgir cinq portraits mémorables de chefs d’orchestre.
Les feuilles mortes, 13e long métrage du Finlandais Aki Kaurismaki et Prix du Jury à Cannes, se dépose enfin sur nos écrans.
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