
Venu présenter à Cannes le documentaire For The Sake of Peace, qu'il a produit, l’acteur, producteur et réalisateur américain Forest Whitaker a également reçu une Palme d’or d’honneur. Portrait d’un artiste humble, sensible, engagé et profondément humaniste.
Né en 1961 dans l'État du Texas, Forest Whitaker et sa famille emménagent, quatre ans plus tard, dans le South Los Angeles (autrefois South Central). Une blessure au dos l’empêche de poursuivre la carrière dans le football universitaire qu’il souhaitait faire, ce qui le mène vers la musique, puis en art dramatique.
C’est avec de tout petits rôles que s’amorce, au tout début des années 1980, sa carrière au cinéma. Toutefois, l’unique scène à laquelle il participe pour The Color of Money de Scorsese attire l’attention de Clint Eastwood, qui l’invite à auditionner pour Bird. Ce premier grand rôle a valu la consécration au comédien, alors âgé de 27 ans. Il reçoit ainsi le Prix d'interprétation à Cannes, pour sa brillante incarnation du saxophoniste jazz Charlie Parker.
Par la suite, sa brève apparition dans The Crying Game de Neil Jordan marque les spectateurs, et sa prestation toute en retenue, dans le rôle-titre du film culte Ghost Dog: The Way of The Samouraï de Jim Jarmusch, figure parmi ses plus grandes performances.
De Denis Villeneuve (Arrival) à Oliver Stone (Platoon), en passant par David Fincher (Panic Room), Forest Whitaker a tourné pour plusieurs cinéastes de renom, et incarné des personnages controversés mais qui se sont avérés marquants. Notamment, en acceptant de jouer Idi Amin Dada dans The Last King of Scotland, premier film de fiction réalisé par le documentariste Kevin McDonald. Son interprétation plus vraie que nature du dictateur ougandais lui a valu l’Oscar du meilleur acteur en 2007.
Coproducteur de Passing, premier long métrage réalisé par la comédienne Rebecca Hall (membre du jury du 75e Festival), Forest Whitaker a fondé, en 2012, Whitaker Peace and Development Initiative, un organisme dédié à la promotion de la paix et de la réconciliation.
Crédit photo : Christophe Simon - AFP
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